MOTEUR :
, 4-temps, 4 cylindres en ligne, alésage, refroidi par eau, lubrification forcée et carter humide, taux de compression de 11,8 : 1, 2 arbres à cames en tête, 4 soup./cyl., injection électronique,
1 043 cm3 (77 x 56 mm)
Version libre : 138 ch. (101,5 kW) à 9 600 tr/min, couple 11 daN.m à 7 800 tr/min
Version française : 106 ch (78,2 kw) à 9 100 tr/min,
couple 9,5 daN.m à 7 500 tr/min
6 vitesses, transmission finale par chaîne
PARTIE-CYCLE :
cadre périmétrique en aluminium, fourche télescopique inversée diam 41, triple réglage, monoamortisseur AR avec biellettes, réglable en détente hydraulique et précontrainte,
freins AV 2 disques diam. 300 mm / étriers radiaux à 4 pistons -
AR disque diam. 250 mm / étrier 1 piston,
pneus AV 120/70 x 17 / AR 190/50 x 17

empattement 1 445 mm, chasse 102 mm / angle 24,5°,
hauteur de selle 822 mm,
garde au sol 135 mm,
réservoir 19 litres,
poids tous pleins faits (usine) 228 kg, (ABS : 231 kg)
PEFORMANCE :
vitesse maxi, plus de 230 km/h (compteur) à 9 500 tr/min en version 100 ch.

Cette 1000Z SX s'intercale entre les sports, les roadsters (dont elle est issue) et les GT; en fait on ne sait pas trop bien où la situer. Son moteur moteur, le cadre et le bras oscillant ont tous pour origine la 1000Z. Coté look, on aime ou on n'aime pas. Je la trouve assez réussie et bien dans son époque. Son nez long affine sa silhouette, par contre les pots sur le coté ne sont vraiment pas beaux. Le plus simple est donc de prendre place à son bord. La selle s'avère un peu dure (un peu trop pour moi) mais assez large. Le guidon plat et large facilite la prise en main et on apprécie de suite le confort de la position. Démarrage. Le moulin de la grosse kawa se fait discret et feutré, trop feutré. Dès les premiers tours de roues la machine s'élance avec une efficace stabilité. Le centre d'inertie est placé bas et ça se sent. La moto se laisse emmener sans effort, tant que la vitesse est raisonnable. Le moteur reprend sur le dernier rapport sans fléchir ni rechigner dès le ralenti. La moto s'élance alors tranquillement puis avec force et toujours de plus en plus fort, sans violence, jusqu'à la zone rouge. Le bridage ne semble pas la " brider " réellement. Le petit " plus " de cette moto est sa bulle réglable. En position haute, le vent est détourné des épaules mais pas du casque. Finalement très agréable même si c'est loin d'être au niveau d'une vrai GT. A l'usage en position haute on se croit tout de même sur une grosse moto faite pour voyager avec duo et bagages ! En position basse, la philosophie change radicalement. On a l'impression d'être sur un mélange de roadster et de routière sportive. Le rythme devient automatiquement plus élevé, et la moto répond à toutes ces situations sans problème, le moteur régalant de ses montées en régime. Par contre le bruit beaucoup trop feutré est frustrant. Le frein avant est efficace même si la fourche plonge exagérément, le frein arrière tient bien son rôle de ralentisseur. Un réglage des amortisseurs/fourche devrait sensiblement améliorer la réaction de la moto sur les freinages sur l'angle. A noter également, l'air chaud qui s'évacue du moteur et vient chauffer les jambes. Coté compteur on regrettera la partie digitale dont la surface reflète trop la lumière, la rendant difficilement lisible. L'affichage du rapport engagé aurait été un plus, mais ce compteur fait dans le nécessaire sans plus. La partie compte tour traditionnel reste, elle, bien visible. De cette moto il en ressort, une moto bien sous tous les rapports. Exit la coté rugueux des moteurs kawa, mais par contre elle semble s'adapter à vitesse grand V (dans tous les sens du terme) à la conduite demandée. Son moteur, bien bridé, ne demande qu'à aller de l'avant et vous emmener dans une grande sécurité à votre rythme (qui peut être assez élevé). Il existe également une version ABS